...les airs connus finement interprétés par Marie-Stéphane Bernard, séduisante Périchole à la voix d'or.
Le jeune Marie-Stéphane Bernard fascine dans son inteprétation de la Duchesse d'Albe en amoureuse libre.
Pour incarner Missia, une véritable révélation, Marie-Stéphane Bernard proche de l'idéal. Un physique de star, un peu « année cinquante », rousse, glamour, mais pas vulgaire pour un sou, en un mot, « vamp »… Une voix claire, précise, bien projetée, parfaitement placée avec de l'abattage et du chic, de l'humour, de la tendresse, sans grandiloquence ni effets appuyés. En un mot : « juste », frivole un peu, charmeuse, beaucoup, mais sans emphase et avec une aisance scénique époustouflante, un aplomb et un « métier » consommé. D'après sa biographie, elle chante régulièrement Mozart en Autriche, ce qui est un atout non négligeable. Le public lui fera un véritable triomphe, qu'elle mérite amplement.
Jérome Savary fait du rôle de Fiametta un être « allumé » qui trouve en Marie-Stéphane Bernard son interprète idéale, à la voix généreuse percutante et colorée.
La Prove Di Un Opera Seria by F. Gnecco
... La soprano Marie-Stéphane Bernard interprétait le premier rôle : Corilla avec une belle voix, une bonne technique et une belle musicalité. Excellente actrice, elle se comportait sur scène sans excés mais comme une vraie Prima Donna capricieuse.
Teatro dell'Opera di Roma, Italie
… gageons que face à la pétulante Veuve « made in USA » de Marie-Stéphane Bernard, la classe et le charme incarnés, sera l'une des révélations de ces soirées. Savary a toujours ses fidèles. Le public adore et le fait savoir bruyamment.
… autour de la flamboyante Marie-Stéphane Bernard qui campe une rousse Missia d'enfer, se dessine un cancan éblouissant.
Décernons d'emblée une mention très bien au trio des naïades spécialement à Marie-Stéphane Bernard en merveilleuse Echo.
La distribution est dominée par l'excellente Marie-Stéphane Bernard.
La ravissante Marie-Stéphane Bernard est une très sensuelle Duchesse d'Albe, et affronte sans risque une tessiture aigüe extrêmement tendue…
… Le timbre capiteux de Marie-Stéphane Bernard…
La convainquante Duchesse d'Albe, Marie-Stéphane Bernard.
Symphonie No. 14 de Chostakovitch
Marie-Stéphane Bernard a révélé une présence formidable. Cette artiste complète, réfléchie honorerait nos opéras.
La Pays du Sourire de Lehàr
Marie-Stéphane Bernard a la présence rayonnante qu'on attend du rôle de Lisa.
Capitole de Toulouse
P – E PROUVOST D’AGOSTINO
Elle est artiste. C’est pourquoi son âme ressemble à celle de ces instruments de musique » Niklausse à Hoffmann, dans l’Opéra d’Offenbach, Acte II Rien de plus innocent que les incendiaires. Ils sont toujours capables de ravager le monde et de nous consumer le cœur, avec la plus exquise bonne foi, la plus sublime probité. Marie-Stéphane Bernard n’a pas la bêtise mégalomane d’Erostrate, qui ne trouvait rien de mieux, désirant passer à la postérité, que de détruire par le feu l’une des Merveilles du monde. C’est en connaissance de cause qu’elle enflamme son public, en brûlant elle-même de toute sa passion intérieure. Elle connaît les conséquences, a pesé les risques, a mesuré le défi. L’éclat fauve de sa chevelure la dénonce : elle est de ces êtres qui flambent comme des âtres, et qui changent la scène et le manteau d’arlequin en bûcher de splendeurs dont le pourpre reflet nous éclabousse. Il ne s’agit pas de chanter pendant l’incendie de Rome. Pour l’artiste authentique, il s’agit d’être à la fois le chant et l’incendie.